L’Uneb réclame la réouverture de ses instituts pour le 15 décembre.

Publié le mardi 1 décembre 2020

Près de la moitié du secteur de l’esthétique craint pour son avenir ! L’Uneb réclame la réouverture de ses instituts pour le 15 décembre.

L’Uneb, Union Nationale de l’Esthétique en Belgique, a sondé ses membres sur la si- tuation que traversent les instituts de beauté en ce moment et l’annonce du maintien de leur fermeture. L’enquête a été réalisée du 28 novembre au 30 novembre 2020 sur une population de 359 répondants.

44% des professionnels de l’esthétique traversent aujourd’hui une situation très cri- tique et grave suite à l’annonce du maintien de leur fermeture jusqu’en janvier 2021. L’Uneb rappelle que pour 79% d’entre eux, le mois de décembre représente en période habituelle, un chiffre d’affaire allant de 20 à 40% de l’ensemble de leur chiffre annuel. Ce mois n’est donc pas un mois comme les autres ! Il s’agissait d’un mois crucial pour amortir la perte de chiffre d’affaire précédent dont le secteur risque d’en être clairement privé si rien ne change !

Un Click and Collect sans intérêt.

L’Uneb rappelle que pour le secteur repris comme métier de contact, tout ce qui n’a pas été réalisé est perdu et non rattrapable ultérieurement contrairement à d’autres sec- teurs. Par ailleurs, Laurence Wuylens, Présidente Uneb, rappelle que le chiffre d’affaire généré par le click and collect est totalement dérisoire et ne dépasse pas 5% pour 80% d’entre eux. « Le click and collect n’est pas adapté au métier. Cette possibilité laissée au secteur est totalement insuffisante, ce sont des cacahuètes ! » déclare Laurence Wuylens.

L’Uneb réclame donc pour cette raison au gouvernement fédéral d’examiner sérieuse- ment la réouverture sous conditions strictes dès le 15 décembre : Soit la réouvrir en plafonnant le nombre maximum de rendez-vous, espacés dans le temps et plafonnés par journée. L’Uneb demande également de pouvoir ouvrir les salons afin de vendre lesproduits et cosmétiques qu’ils détiennent comme n’importe quel commerçant. L’Uneb craint que sans ces aménagements indispensables, des mécanismes de prestations non déclarées et à domicile risquent de se mettre en place pour tenter de survivre et alors dans ces circonstances sans aucun contrôle sanitaire possible…Mais aussi une migration transfrontalière des clients vers les pays voisins.

Des aides régionales qui ne sont plus adaptées depuis le 27 novembre dernier. Il faut les réadapter !

L’Uneb remarque également que l’aide régionale wallonne pour le secteur a été déci- dée ce vendredi 27 novembre et n’est déjà plus adaptée. En effet, l’aide est identique que vous soyez commerçant ou métiers de contact. Hors depuis le dernier Comité de concertation, les commerçants réouvrent le 1 er décembre et les salons de beauté, par contre, restent encore fermés. L’Uneb demande donc au Gouvernement Wallon de réa- dapter leur aide en tenant compte des durées respectives de fermetures. Elle en appelle dès à présent au Gouvernement Bruxellois pour en tenir compte dans leur future aide.