Communiqué de presse: N’oubliez pas les centres de bien-être, ils ne sont pas suffisamment aidés !

Publié le mardi 4 mai 2021

N’oubliez pas les centres de bien -être, ils ne sont pas suffisamment aidés ! 1 sur 2 risque de ne pas se relever si leur réouverture complète tarde encore ! L’UNEB demande au Gouvernement fédéral, le même traitement de soutien que l’Horeca partiellement rouvert !

L’UNEB vient de réaliser son enquête de vitalité du secteur du « bien être » sur les centres gérés par des indépendants. Les résultats sont alarmants ! Grosses charges et gros investissements mais peu d’ETP donc obtention d’aides régionales trop basses. Réouverture partielle insuffisante pour générer un chiffre d’affaires utile et indispensable ! 1 indépendant sur 2 risque de ne pas se relever si la réouverture complète tarde encore ! L’UNEB interpelle le Gouvernement fédéral sur ces points mais aussi les ministres régionaux sur le plan des compensations ! L’UNEB réclame le même traitement de soutien que le secteur Horeca car lui aussi, il est partiellement ouvert !

Des centres privés gérés et sains !

L’UNEB vient de finaliser son enquête sur le milieu des welness, un secteur méconnu et trop souvent associé aux centres publics et autres thermes de grande envergure. L’UNEB rappelle que les caractéristiques des centres privés gérés par des indépendants ne doivent en aucun cas être confondus avec les grands centres publics. Seuls des clients en bulle sociale fréquentent les installations, puisque tout est privatisé. Le nettoyage et désinfection des locaux sont systématiquement réalisés après chaque passage de clientèle et entre les prises de rendez-vous. « Non ! Les centres de bien être de petite taille ne sont pas dangereux pour leurs clients contrairement aux positions conservatrices des virologues ! » rappelle l’Uneb, organisation représentative du secteur 

Une réouverture partielle totalement insuffisante !

Aujourd’hui, les centres privés peuvent rouvrir partiellement c-à-d pour les seules prestations qui sont réautorisées dans le secteur de la beauté soit les massages, les piscines privées ainsi que le sauna. Doivent cependant toujours restés fermés, l’accès aux hammams ainsi qu’aux jacuzzis.

La rentabilité n’est donc pas au rendez-vous et seulement 32% d’entre eux ont décidé de rouvrir partiellement !

Ces centres ont des installations coûteuses à rembourser en termes d’investissements mais également à entretenir. 7 gérants sur 10 estiment que leurs frais fixes mensuels s’élèvent à 5000 € minimum et plus.

Quant aux aides perçues, celles-ci couvrent pour 50% d’entre eux seulement 25% de leurs frais fixes globaux. En effet, jusqu’à présent, les aides régionales sont calculées essentiellement sur base des équivalents temps pleins, (ETP) alors que le secteur occupe peu de personnel mais a des investissements importants et des charges fixes élevées. Laurence Wuylens ,Présidente de l’UNEB explique qu’elle s’en est ouverte au Ministre Wallon Willy Borsus afin de pouvoir moduler les aides prochaines en tenant compte de ces éléments. Le Ministre s’est engagé à y être attentif… Wait and see !

Un chiffre d’affaires très insuffisant et des banques toujours aux abonnés absents… !

Quant à leur chiffre d’affaire, seulement 10% d’entre eux calculent avoir une chute de moins de 50%, tous les autres estiment que leur perte oscille entre 50 et 90% ! Une fois de plus, les banques ne sont pas au rendez-vous ! En effet, 1/ 3 d’entre eux se sont vus refusés tout simplement leurs reports de crédits et un autre gros tiers (38%) ont seulement obtenu un seul report de 6 mois.

22% d’entre eux ont demandé des crédits complémentaires afin de faire face à la situation économique, seul 5% ont reçu un accord positif à leur demande ! Laurence Wuylens rappelle au Gouvernement qu’il est essentiel de mieux encadrer l’attitude des banques qui refusent de prendre des risques alors que par ailleurs, il existe des « outils financiers régionaux » qui garantissent très largement ces risques, comme le prêt Ricochet en Wallonie. « C’est incompréhensible ! » s’écrie-t-elle ! « Alors qu’1 gérant sur 2 estime sa trésorerie comme fragile et insuffisante ! ». 

Un avenir vraiment sombre si les choses ne bougent pas… Le même régime que l’Horeca réclame l’Uneb !

L’enquête démontre également que l’optimisme n’est plus de mise puisque 82 % des gérants interrogés se disent pessimistes sur le futur de leur centre et 55% pensent ne pas pouvoir se relever si la réouverture complète tarde encore …Soit 1 centre sur 2 . « Il est urgent et vital d’agir vite ! » rappelle l’UNEB.

Comme le secteur Horeca qui se voit rouvrir partiellement (seules les terrasses réouvrent le 8 mai), ils sont aidés en conséquence : double droit passerelle et baisse de tva temporaire sur toutes leurs prestations ! Laurence Wuylens, Présidente de l’UNEB se réjouit pour les restaurateurs et les cafetiers mais exige le même régime pour les Wellness qui sont eux aussi partiellement réouverts ! «Faut-il menacer de rouvrir les hammams et jacuzzis pour être entendu par le Gouvernement et être aidé de la même façon ? s’interroge l’UNEB.