NOTRE PLAN D'ACTION
Nos priorités
1. La protection de notre secteur par la compétence, la formation et la qualité
Les accès à la profession et les connaissances de gestion
Sus à la facilité et au nivellement par le bas, notre secteur exige l’excellence ! Depuis quelques temps nous assistons politiquement et administrativement à un détricotage lent mais systématique des compétences professionnelles exigées au lancement de l’activité comme professionnel dans notre secteur. L’UNEB est clairement opposée à cette approche de facilité car elle n’apportera rien de bon à nos professionnels ainsi qu’à notre clientèle !
La refonte du jury central, une absolue nécessité
Depuis des décennies, le jury central a été établi pour permettre d’accéder à un diplôme pour les étudiants ou toute autre personne qui ne trouve pas sa place dans un parcours scolaire classique. L’UNEB plaide pour une refondation du jury central en chassant ces questionnaires fantômes et en renouvelant les questions chaque année. Elle demande également d’y associer étroitement le process de « Validation des compétences ».
Un secteur qui évolue entraîne à fortiori une remise en question du modèle existant
Aujourd’hui, l’offre de formations pour devenir esthéticien.ne est unique et monobloc. Or, depuis quelques années, des spécialisations se font jour. L’UNEB considère qu’une réflexion pourrait être menée sur le plan de la formation pour ouvrir des compétences spécialisées actualisées sans pour autant devoir connaître tous les autres domaines. Cette approche permettrait de mettre sur le marché de véritables spécialistes dans le secteur et d’augmenter le niveau de professionnalisation des nouveaux entrants.
Les opérateurs privés de formation dans le secteur doivent avoir plus facilement accès aux chèques-formation régionaux
Aujourd’hui, l’offre de formations pour devenir esthéticien.ne est unique et monobloc. Or, depuis quelques années, des spécialisations se font jour. L’UNEB considère qu’une réflexion pourrait être menée sur le plan de la formation pour ouvrir des compétences spécialisées actualisées sans pour autant devoir connaître tous les autres domaines. Cette approche permettrait de mettre sur le marché de véritables spécialistes dans le secteur et d’augmenter le niveau de professionnalisation des nouveaux entrants.
Soutenir et amplifier la Validation des compétences dans notre secteur
La Validation des compétences constitue un levier essentiel pour moderniser l’accès à la profession en Wallonie et à Bruxelles, en privilégiant le passage par des épreuves de VDC, plus pertinentes et adaptées à la démonstration de la maîtrise de compétences techniques dans un projet entrepreneurial. L’UNEB y participe activement et souhaite systématiser le passage en VDC pour tout nouveau travailleur ou étudiant entrant dans le secteur par la voie des écoles privées.
2. L’évolution technologique avance chaque jour et s’impose au secteur, nous ne voulons pas en être exclus
Les offres des fournisseurs en nouvelles technologies sont multiples. La demande de la clientèle est croissante dans ce sens. Toutefois le Conseil Supérieur de la Santé a émis un avis visant à supprimer l’accès des professionnels de l’esthétique aux nouvelles technologies. S’il va de soi que le secteur esthétique ne peut évidemment prester des actes médicaux, il n’en va pas de même pour toutes les technologies naissantes. Il existe une zone grise qui doit pouvoir être tranchée.
L’UNEB vous informe sur les réglementations en vigueur (Régulation EU2017/745,...)
3. Permettre à tous les acteurs de notre secteur de se battre avec les mêmes armes
Une plus grande flexibilité des employeurs dans le domaine du bien-être
Le secteur du bien-être constate que les périodes demandées par la clientèle sont de plus en plus variables. Les grands opérateurs wellness ont automatiquement adapté leurs journées et heures d’ouverture en fonction de la demande. Les plus petits wellness n’ont pas cette disponibilité aujourd’hui. L’UNEB réclame la même souplesse pour son secteur wellness pour lui permettre de s’adapter à la réalité du marché et de pouvoir se positionner dans le marché.
Un secteur mal identifié économiquement et socialement
L’UNEB a beaucoup de difficultés à pouvoir appréhender avec précision son secteur car l’administration manque cruellement de données suffisantes, précises et actualisées dans le domaine. L’UNEB demande que les institutions et administrations détenant des données chiffrées approfondissent davantage le secteur afin de pouvoir accompagner au mieux les professionnels y travaillant.
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